Malgré masques et précautions multiples, ça y’est omicron a frappé. Je sais assez précisément les lieux (2) et les circonstances d’origine de la contamination si on tient compte du temps d’incubation et du jour d’apparition des premiers symptômes.
Les causes hautement probables dans ces deux lieux : temps sans masque (impossible de faire avec : conférence performée et repas) dans un lieu sous passe vaccinal avec distanciation et tout le toutim mais avec une aération/chauffage vétuste, pas de fenêtres. Et à Paris.
Je pense que ça aurait fini par arriver anyway, via petit poilu car c’est l’hécatombe à l’école, à nouveau, parmi ses camarades et l’équipe d’encadrement. Très clairement la politique c’est qu’on soit tous contaminés et tant pis pour les plus fragiles. Même vaccinés, on est pas tous égaux face à ce virus. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout, disent tous ces gens que je connais qui partagent désormais une vision eugéniste de la société, au nom de leurs libertés individuelles.
Une semaine de symptômes dont 1 nuit critique et 4 jours hors service pour l’instant. Le moment critique avec hypoxie, ayant été géré à distance grâce à mon attirail d’asthmatique à domicile et mon expérience des difficultés respiratoires. Et, et ça me navre de le dire, avec l’appui de cette montre connectée à 25 balles que j’ai acheté pour un projet de critique du quantified self et de l’oxymètre/tensiomètre chinois offert par ma mère.
Dimanche, l’œil grave et le brouillard mental semi-opaque, j’entends les bruits de la manifestation dans le lointain. On ne vit pas dans le même monde les manifestants et moi, voilà. La politique dite de l’immunité collective me gave tellement. A la maison, je suis la seule adulte malade parce qu’on a fait attention, port du masque à la maison, dès l’apparition des premiers symptômes, et des gens défilent parce que les masques portent atteinte à leur liberté. Si ça n’avait pas été déjà pris, je lancerai aujourd’hui un blog et je l’appellerai grosse fatigue. #protocole_tous_infectés