Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • 30 000 euros de dette et pas encore 18 ans : quand les amendes forfaitaires facilitent l’arbitraire - Basta !
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    Les policiers sur le terrain connaissent les jeunes, leur nom, leur adresse. Mohamed Aknouche, éducateur spécialisé auparavant basé dans le 12e arrondissement de Paris, se rappelle l’absurdité de certaines amendes : « Un jour, un jeune que je suivais s’est pris une amende. Il revoit le lendemain le policier et lui demande "mais pourquoi tu m’as verbalisé ? Ce jour-là, j’étais pas là, c’est pas moi que t’as vu". Et le policier lui répond : "C’est pas grave, c’est un joker, la prochaine fois t’en auras pas". Ça montre à quel point ça n’a pas de sens. Quand t’as des riverains, plutôt propres sur eux, notables – parce qu’on est dans un quartier en pleine gentrification – qui appellent tous les jours la police pour se plaindre, à un moment, les policiers se sentent pousser des ailes », dit encore Mohamed Aknouche.

    Ces amendes à répétition, comme les contrôles d’identité constants, transmettent un message clair aux jeunes : ils ne sont pas les bienvenus dans l’espace public. Aujourd’hui, Bakari a changé ses habitudes pour éviter les « problèmes » avec la police : « En vrai, pour que ça s’arrête, la seule solution, c’est de ne pas voir les flics. Maintenant, je fais que me poser à des endroits où j’ai moins de chance de les croiser ou alors où je peux les voir venir de loin et partir. »